Méditation et Pleine Conscience

La rencontre…

Un homme, de dos, méditant sous les arbresLes expériences que la vie m’a proposées m’ont amené à chercher un sens à celle-ci. Au cours de cette quête, j’ai participé à un cycle de formation de pleine conscience ou mindfullness à Bruxelles en 2012.
Depuis lors, cette discipline m’accompagne au quotidien; dans mes lectures mais aussi dans ma pratique méditative et dans ma vie. Elle est pour moi la porte d’entrée vers mon intériorité. Elle m’a permis d’accepter ma part de responsabilité dans ce que je vis, ressens et pense ; avec comme corolaire la découverte de nouvelles libertés. Etre responsable me permet d’être libre de changer mes modes de fonctionnements, mes croyances sans disqualifier l’autre dans la relation. La pleine conscience m’a permis de me découvrir, moi parmi les autres et de prendre la place que me convient. C’est une aventure intérieure inépuisable et passionnante.

Ce que je partage…

En août 2015, Fabienne Trinon et Philippe Houben, respectivement thérapeute et ostéopathe à Esneux, m’ont proposé d’animer des séances de méditation au sein de leur structure.

Depuis octobre 2015, je partage donc un cycle de huit séances de méditation pleine conscience, inspiré de la MBSR (Mindfullnes Based on Stress Reduction ou Pleine Conscience basée sur la Réduction du Stress)(Kabat-Zinn, 1990). A chaque séance correspond un thème qui est développé au cours de celle-ci : la respiration, le corps, l’éveil des sens, les émotions, les pensées, le mouvement, la pleine conscience au quotidien, la pleine conscience et l’empathie.

Les autres activités que je propose comme le « coaching nature », la «médiation animale » s’appuie sur la Pleine Conscience.

Qu’est-ce que la Pleine Conscience…

Christophe André explique que « La pleine conscience consiste à être présent à l’expérience du moment que nous sommes en train de vivre, sans filtre, (on accepte ce qui vient), sans jugement (on ne cherche pas si c’est bien ou si c’est mal, désirable ou non), et sans attente (on ne souhaite pas que quelque-chose de précis arrive ou se passe. C’est tout. Mais dans cette attitude tout est différent. » (Kabat-Zinn, 1990).

La pleine conscience fait partie de la troisième vague des « thérapies comportementales et cognitives » (TCC). La première, dite mécaniste introduit les conditionnements répondants (Pavlov) et opérants (Skinner). La seconde est l’approche cognitive qui s’intéresse au processus même de la pensée et à son influence sur la souffrance psychologique (Kotsou, Heeren, 2011). La troisième vague est basée notamment sur les concepts d’acceptation et d’engagement (Kabat-Zinn, 1990).

Depuis les années 90, le Dr Jon Kabat-Zinn reçoit en clinique des personnes qui viennent suivre son programme de pleine conscience basée sur la réduction du stress. Il s’agit d’un cycle de séances hebdomadaires en groupe s’étalant pendant huit semaines. Au cours de celui-ci, les patients s’engagent à méditer quotidiennement sur base des enseignements reçus et ce, pendant toute la durée du cycle (Kabat-Zinn, 1990).

Un esprit calme…

La pleine conscience permet d’accéder à un esprit plus calme et de sortir du mode de pensée du type « pilote automatique ». Elle nous libère des cogitations qui soit, nous accrochent au passé, aux regrets, soit nous projettent dans le futur et dans l’anticipation du moment. (Kotsou, Heeren, 2011). Dans aucun de ces cas, nous ne sommes en mesure de vivre ce que la vie nous propose, de vivre notre vie, celle de l’instant présent. Elle nous aide à considérer la vie comme impermanente, nous ouvre des perspectives de changement en nous libérant de notre rigidité face à nos habitudes et nos attentes (Kotsou, Heeren, 2011). C’est une méthode plus « expérientielle » qu’intellectuelle. Pour l’intégrer, il faut la vivre, la pratiquer, pas en parler dans les soirées ou les auditoires branchés. Elle met en lumière le fonctionnement de notre esprit.
Pendant les exercices, la personne oscille entre deux pôles ; celui de l’observation de soi et celui de l’attention qui développe l’ancrage et la lucidité. (Kotsou, Heeren, 2011).

Développer l’intelligence du cœur…

J’explique souvent en atelier que ces deux pôles correspondent l’un au « cerveau du cœur », l’autre au mental. L’un servant à observer le coucher de soleil, à aimer, à créer ; l’autre à planifier, organiser ma journée, construire des ponts, comparer ce qui est bon ou nocif pour moi. L’un fonctionne dans l’unité, l’autre dans la dualité. Ils sont complémentaires et doivent collaborer l’un avec l’autre, chacun à sa juste place. On ne peut certainement pas les intervertir sinon c’est le chaos. Qui aurait l’idée de contempler un beau paysage en pensant à son planning du lendemain ?

Le groupe est accompagné par une personne qui garantit la sécurité, la discrétion et la bienveillance des personnes les unes par rapport aux autres. Il permet le partage des expériences et amène ses interlocuteurs à s’interroger sur leurs pensées, leurs émotions, leurs croyances, leurs actes. Il crée l’espace temporel propice à la pensée réflexive. La personne reconsidère par elle-même son mode de pensée. Consciente de son fonctionnement stérile, elle peut alors choisir éventuellement une autre voie (Kotsou, Heeren, 2011).

Accompagnement thérapeutique…

Les effets de la méditation pleine conscience ne sont plus à prouver. Les études montrent une efficacité dans de nombreux troubles chroniques (gestion du stress, douleurs chroniques, fibromyalgie, cancer, anxiété, dépression, acouphènes, psoriasis) mais aussi dans l’acquisition de ressources personnelles renforçant la gestion des émotions, la santé et le bien-être (Kotsou, Heeren, 2011)

Les neurosciences…

Depuis les années 2000, les « neurosciences contemplatives » montrent, chez les personnes méditantes régulières, une augmentation de l’activité de certaines zones cérébrales ou « réseau neuronal » ; celle de la la compassion par exemple. Ces travaux montrent que le cerveau entrainé est capable de se modifier physiquement (Ricard, 2014) ; et ce, non seulement d’un point de vue qualitatif (taux d’activité) mais aussi d’un point de vue quantitatif (volume du cerveau, nombre de neurones) (Ricard).

Ces études utilisent des moyens d’investigations tels que l’électroencéphalogramme (EEG) et la résonance magnétique fonctionnelle (IRMf). La première mesure l’activité cérébrale à l’aide de capteurs. La seconde est une technique de scanner qui permet de localiser la zone cérébrale activée (Ricard, 2014).

La science montre aujourd’hui ce qu’intuitivement chaque méditant savait déjà hier : méditer augmente la concentration et la stabilité de l’attention (Ricard, 2014).

Gestion des émotions…

En outre, on remarque que les personnes pratiquantes sont capables de faire face à leur émotions sans que celles-ci ne les submergent et sont dès lors plus disponibles à l’altruisme. La souffrance que les émotions engendrent les rendant indisponibles à la souffrance de l’autre (Ricard, 2014).

En outre, méditer, sur des émotions positives, modifie l’activités de zones correspondant à l’empathie (Ricard, 2014) Vingt minutes de méditation par jour provoquent déjà une diminution de l’activation des zones cérébrales associées à l’agressivité, la colère et la peur (Ricard, 2014).

La méditation augmente aussi le lien social indispensable à notre santé mentale, notre sentiment d’appartenance, la confiance en autrui, versus la méfiance, la discrimination par exemple (Ricard, 2014).

Une porte s’ouvre sur l’autre…

Enfin, la méditation est le siège d’un état de conscience « où le moi se dilate, les contours de l’identité s’estompent, les frontières entre l’intérieur et l’extérieur se diluent […] et permet une forme de communion […] fondée sur l’interdépendance de tous les êtres vivants » (Egger, 2015).

La méditation est donc une porte qui nous ouvre sur la relation à l’autre et qui nous permet de mieux vivre avec et parmi les autres êtres vivants. La méditation, la pleine conscience sont donc les fils conducteurs des activités de S.E.N.S pour promouvoir m’aider à promouvoir « l’empathie envers les Hommes, les Animaux et la Nature »

Témoignages

Catherine

La pleine conscience, la découverte d’un « nouveau monde  » qui était là tout au fond de moi mais que je n’avais jamais pris le temps, la peine d’y entrer, de l’écouter, de m’y reposer pour me retrouver, me réparer.
Que de belles rencontres, de moments émouvants durant nos soirées . Huit séances c’etait beaucoup trop court, la force du groupe me manque.

Merci pour tout ?

Belle soirée

Frédéric

Bonjour Jean-Pierre,

Merci à la vie d’avoir l’opportunité de rencontrer une personne comme toi, ouverte à la Pleine Conscience. C’est un plaisir de partager différentes activités sur le développement personnel?? et de partager des bon moments avec différentes personnes qui nous permette de grandir intérieurement!!

Envie de changer votre vie?
Contactez Jean-Pierre ,
il sera ravi de partager différentes activités pour votre bien-être intérieur.
Une personne formidable qui est importante à connaître!!

Merci

Murielle

Bonjour cher Jean-Pierre,

J’ai pris le temps avant de te répondre, car je voulais prendre le temps de réfléchir,… Puis, je me suis dit que je voulais surtout prendre le temps de SENTIR…
Sentir que sur ce chemin, ces séances de pleine conscience sont comme des petites graines, semées patiemment et avec beaucoup d’amour. Qu’elles peuvent être oubliées, parfois, mais germer, souvent, de plus en plus, dans tous ces moments du quotidien. Quand par exemple, les journées de lundi et mardi sont prises par une formation continue, lors de laquelle de nombreux jeux de rôle sont prévus, et m’exposent ainsi « dangereusement » au regard des autres: je souhaite dans un premier temps que ces « journées passent vite ». Et puis… Arrêt sur image: que ces journées passent vite!!? Elles vont passer, quoi qu’il arrive… J’aurai 40 ans en août de cette année, et même si je ne pense pas mourir tout de suite, toutes ces journées passées me rapprochent de ma finitude,… Alors, à quoi bon se réjouir que cela passe? Et puis surtout, pourquoi se réjouir que cela défile? Pourquoi ne pas s’arrêter, même dans ces moments d’intense transpiration, et sentir,… Sentir mon corps, mon intuition, sentir ma respiration, et là, c’est magique: tout prend sens. Les couleurs, les sons, les odeurs, et les « pourquoi » et les « comment » s’éloignent. L’écoute de l’autre devient plus transcendante à travers cette écoute de soi, parce que nous sommes reliés, et que je fais appel à ce lien, à travers cette entière écoute. Un détail, comme cet insecte qui s’avance tranquillement sur le bureau, ou cette poussière qui vole dans l’air, ou ce silence entre les mots, ou ce je ne sais quoi qui passe dans le regard,… Tout cela me remplit, et il n’est question que d’essentiel… De vibration, de lumière, de magie, et de profondeur, plutôt que de course en surface.